« Alléluia ! de Jean-Baptiste Alazard est bien une célébration, celle de la rencontre avec un vieil homme, Diourka Medveczky, cinéaste et homme des bois, prophète profane : une rencontre qui libère des forces cosmiques à même le film, le fait chanter dans toutes les directions, lui donne l’espoir d’une vie enfin vivable qui saurait percer l’écran d’une sale époque. » (Luc Chessel)

« Un genre informel s’est imposé au fil des projections, celui du film larguant les amarres et dressant un éloge de la marge. Le plus absolutiste dans cette catégorie était Alléluia ! de Jean-Baptiste Alazard, où l’auteur et ses amis dressent la chronique de leurs rencontres au fil des saisons avec un ermite qui n’est autre que Diourka Medveckzy, le réalisateur de Marie et le curé et de Paul avec Bernadette Lafont. L’ex-sculpteur-cinéaste-qui-ne-croit-plus-à-l’art a beau incarner une figure du refus du monde, son portrait est une constante célébration du monde. Appuyé sur sa logorrhée poétique, un sens du haïku instantané et une exploration extrémiste des textures vidéo (du clair-obscur au monochrome irradiant), le film est parfois menacé par le trop-plein visuel, verbal et sensoriel, mais il témoigne d’un tel appétit formel au cœur d’un monde qui en a perdu le goût, qu’il s’en révèle précieux. » (Joachim Lepastier)